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Chronogramme du symphosium
CHRONOGRAMME DU SYMPOSIUM |
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15 juillet 2015 |
Publication de l’appel à contribution |
15 novembre 2015 |
Date limite de soumission des propositions de communication |
20 novembre 2015 |
Publication des résultats d’évaluation des propositions de communication |
25 novembre 2015 |
Publication des pré-actes du symposium |
7-8 décembre 2015 |
Accueil et installation des participants |
15-17 décembre 2015 |
Travaux du symposium |
27 décembre 2016 |
Date limite de soumission des versions corrigées des communications |
28 déc.-25 janv. 2016 |
Expertise et renvoi des papiers aux auteurs pour correction |
15 février 2016 |
Date limite de soumission des versions corrigées des papiers |
9 juin 2016. |
Forum de Restitution du SICAD : - Publication de la « Déclaration DOUALA-FUTURIS-1 », - Publication des annales de la 1ère édition du SICAD, - Remise officielle des documents aux autorités universitaires et aux différents partenaires. |
Contexte général
La forte attractivité démographique des villes fait de l’urbanisation un pertinent facteur de reconfiguration de la distribution géographique de la population mondiale. La population urbaine qui était inférieure à 10 % de la population mondiale à la fin du 19ème siècle est passée à 53 % en 2012 à l’échelle mondiale et à plus de 75 % dans les pays développés ; d’ici à 2050, environ 80 % de la population mondiale sera urbaine (Chaix, 2012 ; Commission des Nations Unies sur les Établissements Humains / PNUEH-Habitat, 2001). Au total, l’urbanisme moderne a fécondé de nouvelles technostructures socio-spatiales et les villes sont devenues de véritables armatures sociodémographiques en constante évolution.
La ville de Douala, vitrine par excellence de l’urbanisation Camerounaise, est un prototype de ces technostructures socio-spatiales en perpétuelle sur-densification et dont l’armature sociodémographique connait un phénomène de sur-massification continuelle. Cette croissance s’opère de manière anarchique et insalubre, avec des répercussions dans toutes les composantes de l’appareil urbain. C’est dans ce contexte de crise urbaine généralisée que la Société Savante Cheikh Anta Diop (SS-CAD) de l’Université de Douala, initie ce programme international d’échanges scientifiques tri-annuels sur l’urbanisation de la ville hôte de l’Université de Douala : le Symposium International « DOUALA-FUTURIS ».
Problématique
La phénoménologie de l’urbanisation constitue l’une des grandes peurs du 21ème siècle camerounais, de par son histoire, ses caractéristiques actuelles, et surtout, ses inquiétantes tendances pour le futur. Avec un taux d’urbanisation de l’ordre de 52 %, la population nationale est aujourd’hui à dominance urbaine. Certaines villes comme Douala et Yaoundé sont tout simplement considérées comme des villes-régions par l’Institut National de Statistique, de par leur poids démographique comparable à ceux de certaines régions du pays. En ce qui concerne Douala, la ville la plus peuplée du pays, sa population est passée de 809852 habitants en 1987 (Direction Nationale du 2ème RGPH, 1992) à 1907479 en 2010 (BUCREP, 2010). Il en résulte un dividende de sur-massification de l’armature sociodémographique urbaine d’environ 47723 habitants / an. Cette forte augmentation de la population urbaine est entretenue par un phénomène migratoire multifactoriel, et surtout, par la migration d’asile de pauvreté.
Le profil urbain de la ville est prioritairement déterminé et perpétuellement reconfiguré par cette armature sociodémographique dont la célérité d’épaississement (47723 habitants / an) est largement supérieure à la vitesse d’augmentation des capacités urbaines. Déjà, il faut noter que ces capacités ont substantiellement été entamées et amoindries par des décennies de crise économique mondiale. Le profil urbain de la ville de Douala est caractérisé par une occupation du sol qui précède la planification urbaine. La crise de logement est vectrice du phénomène d’anthropisation des zones non-constructibles comme les marécages, les lits de cours d’eau, l’emprise ferroviaire. Ce phénomène renforce le processus de réduction des surfaces perméables et d’infiltration des eaux de ruissellement, tout en constituant la matière la plus exposée et la plus dommageable face aux catastrophes hydrauliques comme les inondations…etc. Cette logique d’aménagement urbain est le moteur cardinal d’un désordre urbain davantage perpétré par un secteur informel de plus en plus insaisissable. La promiscuité urbaine ambiante prédispose à une précarité sanitaire entretenue par une inadéquation entre l’offre et la demande en soins de santé. Cette inadéquation est un élément précurseur du puissant système informel de soins de santé qui offre une rude concurrence au secteur formel. La pauvreté urbaine qui sévit exacerbe la déliquescence et la fébrilité de l’environnement social. Le recours à toute formes d’alternatives, mêmes les plus dangereuses, renforce l’exposition et la vulnérabilité sociale.
Les efforts de régulation de la crise urbaine sont considérables et tangibles dans la ville, certes. Cependant, ces efforts sur fond d’insuffisance de capacités réactionnels restent disproportionnés et asymétriques par rapport au souhaité ou à l’attendu. Les faibles moyens disponibles sont valorisés sur la base des diagnostics à pertinence parfois très relative, prédisposant tout naturellement à des prestations de qualité et d’efficacité très perfectible. Dans un tel contexte, la qualité et durabilité des efforts ainsi déployés restent incertaines. Par ailleurs, ces efforts se heurtent à une gouvernance urbaine soumise à l’épreuve de la multitude de décideurs aux lignes de démarcation des pouvoirs et attributions pas toujours évidentes. En somme, l’appareil urbain de Douala est assimilable à un orchestre socio-spatial dysfonctionnel à dissonance symphonique aigüe, une vitrine par excellence des problèmes de l’urbanisation camerounaise.
L’un des mérites de ce cliché urbanistique sur fond de plaidoyer, est d’avoir succinctement établie un diagnostic, celui d’une ville structurellement et fonctionnellement malade ; et donc, d’une technostructure socio-spatiale en quête d’une amélioration et/ou d’un renforcement de sa prise en charge déjà amorcée par les autorités municipales. L’urgence de cette prise en charge prend toute sa significativité dans l’actuel contexte d’aspiration du Cameroun vers le statut de pays émergent ; un contexte qui augure indiscutablement l’inscription de la ville de Douala dans une dynamique d’émergence urbaine ; une dynamique régulatrice des déterminants du statut d’alter-développeur de la ville.
Face à cette réalité, l’édition 2015 de «DOUALA-FUTURIS» ouvre un débat légitime et transversal sur l’émergence urbaine de Douala, en posant globalement le problème de transition du modèle d’urbanisation spontanée et insalubre en vigueur, vers un modèle à niveau de viabilité socialement, économiquement, écologiquement et culturellement acceptable. Cependant, l’acceptabilité relève d’un jugement de valeur diffus et changeant d’un individu à un autre, d’un contexte à un autre, d’une réalité urbaine à une autre…etc. Un effort de résorption de cette complexité et de standardisation d’un cadre principiel de l’acceptabilité a abouti à la formulation du postulat de l’émergence urbaine (Meva’a Abomo, Fogwé Nji, Fouda, 2015). D’après ce postulat reposant sur la règle des 70%, l’émergence urbaine de Douala est conditionnée par : (1)- l’accessibilité décente et équitable d’au moins 70 % de toutes les couches de la population urbaine aux facilités et services de base (santé, eau potable, nutrition, électricité, logement, sécurité urbaine, transport, éducation, sécurité sociale, justice et équité sociale, infrastructures et d’équipements socio-collectifs…etc.) ; (2)- La régulation d’au moins 70 % du secteur informel et de la pauvreté urbaine ; (3)- La régulation d’au moins 70 % des menaces environnementales ; (4)- La réhabilitation et/ou la rénovation urbaine d’au moins 70 % de l’espace urbain anarchisé et insalubre, assortie de l’élaboration et l’implémentation d’une planification urbaine ex-ante (avant) ou anticipative et non post-ante (après) ; (5)- La réalisation d’au moins 70 % du processus de transition démographique urbaine résultant d’une avancée significative en matière de maîtrise du régime de croissance naturelle et de régulation du dividende de sur-massification de l’armature sociodémographique urbaine (47723 habitants / an) ; la finalité ici est de parvenir à un régime d’équité entre population urbaine et capacités urbaines dans tous les domaines.
En clair, « DOUALA-FUTURIS-1 » pose le problème de satisfaction de la conditionnalité quinaire du postulat d’émergence urbaine afin de promouvoir l’accession de Douala au statut de ville émergente. L’enjeu ici est la réinvention d’une technostructure socio-spatiale où se vérifiera la règle des 70 % sur les plans social, économique et environnemental ; une technostructure garante d’un niveau de qualité de vie acceptable pour toutes les couches de la population dans un environnement urbaine à niveau de viabilité acceptable ; une technostructure caractérisé par une régulation substantielle des signatures d’alter-développeur de la ville et une optimisation de son statut de développeur. Cette réinvention impose une mutation radicale autant des acteurs urbains que des attributs structurels et fonctionnels de l’appareil urbain (gouvernance urbaine ; aménagement et habitat urbain ; gestion des déchets et des nuisances ; approvisionnement en vivres, en eau potable et en électricité ; santé publique ; éducation, sécurité urbaine ; voirie et transport urbain ; perceptions, représentations, comportements et pratiques urbaines …etc.).
Cette double mutation radicale constitue la topique de symptomalité du débat heuristique sur l’émergence urbaine de Douala. Son efficacité et la durabilité de la ville émergente qui en découlera, dépendent de trois paradigmes : la qualité du diagnostic de la crise urbaine généralisée, le protocole thérapeutique associé, et le mode d’opérationnalisation dudit protocole. Ces paradigmes définissent la plate-forme des échanges de « DOUALA-FUTURIS-1 ». Ils peuvent être synthétisés en trois principaux axes thématiques auxquels les communications devront s’inscrire :
Intervenants
Ce symposium est ouvert :
Partenaires
Ce symposium bénéficiera de l’appui de plusieurs partenaires nationaux et internationaux. Nous attendons encore la confirmation de certains partenaires et plusieurs autres seront contactés en cas d’approbation du projet d’organisation de la manifestation scientifique.
La liste de partenaires ciblés ci-dessous est non exhaustive et sera donc complétée.
Langue de communication
Les intervenants sont libres de rédiger leur papier et de communiquer dans l’une des deux langues officielles du Cameroun : le Français et l’Anglais.
D’une manière générale, « DOUALA-FUTURIS-1 » ambitionne contribuer par la science, à l’émergence urbaine de Douala. De manière spécifique, il est question de :
Externalité et valorisation du symposium